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Marine Le Pen s'inquiète "des zones d'ombres" autour de Mohamed Merah

Mardi 27 mars, en fin d'après-midi, Marine Le Pen a tenu une conférence de presse sur les derniers développements de l'enquête après Toulouse et Montauban. Elle demande à Nicolas Sarkozy de lever les "zones d'ombre"
Article rédigé par Daïc Audouit
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Marine Le Pen lors de la conférence de presse (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Mardi 27 mars, en fin d'après-midi, Marine Le Pen a tenu une conférence de presse sur les derniers développements de l'enquête après Toulouse et Montauban. Elle demande à Nicolas Sarkozy de lever les "zones d'ombre"

Marine Le Pen a hésité toute la journée.

Rendez-vous successifs

Devait-elle donner une conférence de presse sur les derniers développements de l'enquête sur Mohammed Merah ?

Une première rencontre avec les journalistes avait été annoncée pour 15 h devant le siège parisien de la chaîne Al-Jazeera. Elle est annulée après que la télévision qatarie a décidé de ne pas diffuser la vidéo prise par l'assassin.

Une seconde conférence de presse est annoncée à 18 heures, car la candidate du FN veut absolument continuer à évoquer ce drame, en l'amenant sur le terrain de l'immigration.

Interrogations

Sa cible du jour est le président de la République. Elle cherche à l'impliquer dans des manques éventuels dans la protection du territoire.

"Sarkozy se doit de donner toute la vérité aux Français sur les multiples zones d'ombre qui continuent à exister dans l'affaire Merah. On apprend tous les jours des éléments nouveaux", déclare-t-elle.

"M. Guéant nous a expliqué que M. Mohamed Merah est un Français d'origine algérienne", or "il semblerait que M. Mohamed Merah avait un passeport algérien: était-il donc double-national?", poursuit Mme Le Pen.

"Il touchait vraisemblablement le RSA... Comment pouvait-il le toucher alors qu'il avait moins de 25 ans? Il avait un appartement... Qui payait? Bénéficiait-il d'une aide au logement?", s'interroge encore la présidente du FN.

Autant de questions qui, pour elle, sont un moyen de combattre M. Sarkozy et de le mettre en contradiction avec les mesures de fermeté annoncées pour lutter contre le terrorisme.

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