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Manuel Valls à Lille : "J'irai bien évidemment le saluer", dit Martine Aubry

Finalement, Martine Aubry accueillera bien Manuel Valls jeudi à Lille. Le premier ministre est attendu au Congrès de l'Assemblée des Communautés de France. "Bien évidemment, je viendrai le saluer", déclare à France Info la maire de Lille.
Article rédigé par Louise Bodet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Manuel Valls et Martine Aubry auront bien l'occasion de s'embrasser jeudi à Lille  © MaxPPP)

Elle a finalement fait de la place dans son agenda. Martine Aubry accueillera bien Manuel Valls jeudi à Lille. Le premier ministre est attendu au Congrès de l'Assemblée des Communautés de France. Dans un premier temps, on avait compris que Martine Aubry ne pouvait pas lui réserver l'accueil républicain de rigueur, faute de temps. Il n'en est finalement rien : "Bien évidemment, je viendrai le saluer" , déclare à France Info la maire de Lille, qui a voulu mettre elle-même un point final à ce "malentendu ". 

"Ca n'est pas un problème d'agenda surbooké, encore moins la preuve d'une inimitié, juste une "incompréhension".  Martine Aubry l'assure, elle a appris "tard lundi soir" la venue de Manuel Valls jeudi à Lille.. Matignon avait bien contacté son cabinet, à propos d'une possible étape lilloise du premier ministre, sur la route de Valenciennes où il célèbre - également jeudi - les 10 ans du dispositif ANRU aux côtés de Jean-Louis Borloo. "Je préférais le recevoir à un moment plus calme ", explique Martine Aubry, convaincue alors que cette étape lilloise est abandonnée.

Un malentendu, donc, désormais levé : elle ira "saluer le premier ministre",  une "évidence absolue" , insiste-t-elle. Beaucoup de bruit pour rien, donc.. et surtout beaucoup d'efforts pour rectifier le tir. Il faut dire que ses relations avec Manuel Valls sont notoirement tumultueuses : réforme territoriale, encadrement des loyers, coupes budgétaires imposées aux collectivités : la maire de Lille multiplie les critiques, sans pour autant renverser la table. Elle refuse ainsi de prendre la tête des frondeurs, et prend soin de ne pas interférer dans le débat budgétaire. De quoi alimenter le procès en indécision instruit par ses adversaires.  

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