Primaire de la droite : "Au vu des résultats, il faut de la responsabilité à la tête de l'État"
Invitée dimanche soir sur franceinfo, la sénatrice socialiste Frédérique Espagnac a mis en garde la gauche quant à un risque de candidatures multiples à l'élection présidentielle de 2017.
Frédérique Espagnac, sénatrice PS des Pyrénées-Atlantiques et proche de François Hollande, a salué dimanche 27 novembre sur franceinfo "l'importante participation à la primaire de la droite".
Mnauel Valls doit être loyal
Interrogée sur les propos de Manuel Valls dans le JDD, qui n'exclut pas de se présenter contre François Hollande lors d'une primaire de la gauche, et de Claude Bartolone, qui plaide pour une participation de François Hollande et Manuel Valls à une primaire, Frédérique Espagnac a déclaré : "Est-il normal que le quatrième personnage de l'État demande au deuxième personnage de l'État de se présenter contre le premier personnage de l'État ? C'est surréaliste !"
Candidature Valls/Hollande "Est-il normal que le 4e personnage de l'Etat demande au 2e de se présenter devant le 1e?" pic.twitter.com/DZCkCzRYD0
— franceinfo (@franceinfo) 27 novembre 2016
Selon Frédérique Espagnac, "Manuel Valls a toujours dit qu'il était loyal au président. Je pense que de ce point de vue-là, il est responsable comme les autres. Je n'imagine pas un instant que ça pourrait être sa décision [de se présenter contre le président de la République]. Au vu des résultats de ce soir et des scores de la droite, je crois qu'il faut de la responsabilité à la tête de l'État, avec à la fois et le président de la République et le Premier ministre."
Le choix du Parti radical et de Sylvia Pinel, de se présenter hors primaire est irresponsable
Frédérique Espagnac croit en la réélection de François Hollande : "Les sondages nous ont prouvé qu'ils n'avaient pas toujours raison." Elle estime que seul l'actuel chef de l'État peut "rassembler face à la droite et face au programme que la droite nous prépare".
Au sujet d'une primaire à gauche, la proche de François Hollande estime que "le principe de la primaire, c'est de rassembler. Si aujourd'hui on a quatre candidats à l'extérieur. La question de la primaire se pose." "S'ils ne sont pas capables de regarder ce qui se passe à droite, et de réagir dans la semaine en responsabilité, la question se pose" pour une primaire à gauche, a conclu Frédérique Espagnac, estimant que ce sont le PS et les autres partis qui doivent en décider ensemble.
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