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Nicolas Sarkozy s'explique sur sa référence à "nos ancêtres les Gaulois"

Tout en critiquant la "pensée unique", le candidat à la primaire de la droite a justifié sa référence par l'existence d'un "roman national peuplé des héros qui ont fait la France".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Nicolas Sarkozy, le 19 septembre 2016 lors d'un meeting à Franconville (Val-d'Oise). (MARTIN BUREAU / AFP)

C'était sa première réapparition publique après 24 heures de polémique sur "les Gaulois". Lors d'un dîner-débat organisé mardi 20 septembre par l'hebdomadaire Valeurs actuelles, Nicolas Sarkozy est revenu sur la petite phrase prononcée la veille, et qui a fait couler tant d'encre. "Au moment où vous devenez Français, vos ancêtres, ce sont les Gaulois", avait déclaré l'ex-chef de l'Etat lundi soir, en meeting à Franconville (Val-d'Oise).

Au cours du dîner, Nicolas Sarkozy a fait une première référence à la polémique en conclusion d'un développement sur la "pensée unique" qui ronge selon lui le débat en France. "Depuis ce matin, même les Gaulois ça les gêne !" a-t-il lancé devant les 500 convives, en ajoutant : "Les Japonais ont une expression : le poisson, ça pourrit par la tête."

"Pas forcément la vérité historique"

Un peu plus tard dans la soirée, le candidat à la primaire à droite est revenu sur le sujet sans se priver d'attaquer Bruno Le Maire, qui avait le matin même critiqué la petite phrase, en évoquant la présence dans sa généalogie d'un arrière-grand-père brésilien. "Quand j'ai dit 'les Gaulois', y en a un qui a dit 'mais mon père est Brésilien' !" a-t-il attaqué. "Je croyais qu'il était très intelligent... Ça n'a rien à voir, mon père est Hongrois !"

Puis Nicolas Sarkozy a expliqué plus en détail pourquoi il avait utilisé cette référence aux Gaulois : "Ça veut dire qu'il y a un roman national. Ce n'est pas forcément la vérité historique, mais c'est un roman national peuplé des héros qui ont fait la France. Et quand vous arrivez en France on vous apprend pas l'histoire de la Hongrie ou l'histoire de l'Algérie, on vous apprend l'histoire de France !" a-t-il asséné, chaleureusement applaudi par une salle acquise à sa cause.

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