Le maire LR de Compiègne Philippe Marini en garde à vue pour des soupçons de favoritisme et de corruption
L'enquête porte sur des soupçons de favoritisme sur un appel d'offres remporté par la société Paprec pour la construction d'un centre de tri. Le PDG de l’entreprise est lui aussi entendu par les enquêteurs.
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Le maire Les Républicains de Compiègne, Philippe Marini, a été placé en garde à vue mardi 31 mai, ainsi que cinq autres personnes, dans une enquête sur des soupçons de favoritisme et de corruption, a appris franceinfo de source proche de l'enquête, confirmant une information du journal Le Parisien.
Le PDG de l'entreprise Paprec, spécialisée dans la collecte et le recyclage des déchets industriels et ménagers, fait également partie des personnes entendues par les enquêteurs.
L'enquête porte sur des soupçons de favoritisme lors de l'attribution en 2017, par le Syndicat mixte du département de l'Oise, de la construction d'un centre de tri à l'entreprise Paprec à la suite d'un appel d'offres. Elle investigue aussi sur d'éventuelles contreparties reçues par le maire de Compiègne, via l'association Compiègne Equestre qui est présidée par sa femme, Monique Marini.
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