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"Il faut souhaiter que je réussisse. Sinon, où sera l'alternative démocratique ?" s'interroge Laurent Wauquiez

Dans une interview au "JDD", le président des Républicains dénonce le "machiavélisme" de la politique d'Emmanuel Macron qui fait en sorte "qu'entre En marche et les extrêmes, il n'y ait rien". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Laurent Wauquiez, le 30 juin 2018 à Menton, (Alpes-Marîtimes).  (VALERY HACHE / AFP)

"Il faut souhaiter que je réussisse", lance le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez dans un entretien au Journal du Dimanche, dimanche 1er juillet, au lendemain du Conseil national de son parti consacré aux questions européennes à Menton (Alpes-Maritimes).

Laurent Wauquiez reproche à Emmanuel Macron de "faire en sorte qu'entre En marche ! et les extrêmes il n'y ait rien""Projetez-vous dans quatre ans. Qu'on aime ou pas ce que j'essaie de faire, il faut souhaiter que je réussisse. Sinon, où sera l'alternative démocratique ?", a déclaré le leader des Républicains.

"Le machiavélisme de la politique" de Macron

"Ce que je reproche à Emmanuel Macron, c'est le machiavélisme de sa politique, mille fois pire que ce que faisait Mitterrand : faire en sorte qu'entre En marche ! et les extrêmes, il n'y ait rien. Mais si le doute qu'on voit grandir face à sa politique finit par l'emporter et si nous ne créons pas d'alternative crédible, les Français iront chercher Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon et nous jouerons l'avenir de notre pays à la roulette russe", a développé le président de LR.

Il faut donc à tout prix recréer un bloc d'alternance qui permette aux Français d'avoir le choix. Si on n'y arrive pas, on met la démocratie en danger de mort.

Laurent Wauquiez

"Le JDD"

"De quel côté tombera la pièce ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est qu'il faut restaurer cette possibilité du choix. C'est ma bataille", a-t-il dit.

Interrogé sur le sentiment d'injustice sur la politique menée par l'exécutif, Laurent Wauquiez répond : "Il y a une vieille passion égalitaire dans notre pays et il faut y faire attention : certaines pulsions monarchistes conduisent parfois à sous-estimer à quel point ce pays aime couper les têtes..."

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