: Vidéo "Je ne suis pas candidate à la présidence de LR", déclare la présidente par intérim des Républicains, Annie Genevard
Dimanche 11 septembre 2022, "Dimanche en politique", le magazine politique de France 3, reçoit Annie Genevard, députée du Doubs et présidente par intérim des Républicains. Elle est interrogée par Francis Letellier.
Annie Genevard, députée du Doubs et présidente par intérim des Républicains, est l'invitée dimanche 11 septembre de Francis Letellier dans "Dimanche en politique". Elle a tout d'abord qualifié la reine d'Angleterre, décédée le 8 septembre, de "femme d'exception" et de "souveraine respectée", qui a "garanti le ciment de la nation".
Sur la question de la sobriété énergétique, alors que les Français voient les prix augmenter, Annie Genevard déplore "l'attitude insurrectionnelle" de Fabien Roussel lors de la Fête de l'Humanité. "On est tous impactés par une crise énergétique qui résulte pour une bonne part d'une politique aberrante, qui a mis en péril ce qui était le fleuron de l'énergie française, de la souveraineté énergétique, qui est la filière nucléaire", commente-t-elle.
"Je ne suis pas candidate à la présidence de LR"
Au sujet de la loi pouvoir d'achat, votée avec les Républicains, "c'est notre texte que nous avons approuvé, en partie", se félicite Annie Genevard. Alors que Bruno Le Maire souhaite prolonger le bouclier tarifaire sur le gaz et l'électricité, la députée du Doubs juge la mesure "inévitable". Elle estime toutefois qu'il faut "une autre politique énergétique", qui passe par "relancer sans tarder la filière nucléaire".
Par ailleurs, Annie Genevard souhaite "baisser le coût du travail". Pas question en revanche d'imposer une taxe sur les superprofits. "De façon générale, les Républicains ne partagent pas le réflexe français qui est de dire : 'un problème, une taxe'", justifie-t-elle. "Une contribution est préférable à l'impôt", note-t-elle.
Sur l'avenir de la droite, Annie Genevard rappelle qu'une "élection interne est toujours une période périlleuse", d'autant plus que le parti est "affaibli de l'échec présidentiel". "Je ne suis pas candidate à la présidence de LR", assure-t-elle, soulignant qu'en qualité d'arbitre, une candidature "ajouterait de la confusion".
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