Cet article date de plus de trois ans.

Condamnation de Nicolas Sarkozy : un séisme dans la classe politique

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Condamnation de Nicolas Sarkozy : un séisme dans la classe politique
Condamnation de Nicolas Sarkozy : un séisme dans la classe politique Condamnation de Nicolas Sarkozy : un séisme dans la classe politique (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - J.Wittenberg, J.Assouly, B.Vignais, S.Thiebaut, H.Cardon, A.Da Silva
France Télévisions
France 2

Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison dont un ferme dans l'affaire dite "des écoutes". Pour la deuxième fois, après Jacques Chirac, un ancien chef d’État est condamné sous la Vème République, mais c'est une première en matière de corruption. Un séisme pour la droite, et le reste de la classe politique.

Nicolas Sarkozy a été condamné lundi 1er mars : il écope de trois ans de prison dont un an ferme dans l'affaire dite "des écoutes". C’est la première fois en France qu'un ancien président de la République est condamné pour des faits de corruption. Au siège des Républicains, c’est le choc. "La décision prise à son encontre apparaît extravagante. Il n’est jamais bon que les politiques se mêlent de justice, ni que les magistrats fassent de la politique. Je ne doute pas que cette décision sera invalidée en appel", a tweeté Christian Estrosi, le maire (LR) de Nice (Alpes-Maritimes). Plus mesuré, Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France écrit : "Je redis mon respect et mon amitié au Président Nicolas Sarkozy. Toutes les voies de recours doivent être utilisées pour qu’il puisse laver son honneur".

Un séisme au-delà de la droite

Mais l'affaire ne secoue pas que la droite. Il n’y a aucune réaction officielle au sein de la majorité hormis celle du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Sarkozyste de longue date, il a pris la parole lors d'un déplacement à Nîmes dans le Gard. Il a réaffirmé son "respect" et son "affection" à l'égard de l'ancien chef de l'État.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.