Les premières réactions politiques: "Tout ça pour ça?"
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Parmi les premiers à réagir, Jean-Marc Ayrault, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale qui critique “cette forme d'indécence avec laquelle le président de la république a joué avec les nerfs de chaque ministre qui au lieu de s'occuper des affaires de la France s'occupait surtout de leur propre sort... C'est une étape qui est celle de la préparation de l'élection présidentielle... Il se met en ordre de bataille...Il a beaucoup hésité, c'est l'aveu d'une faiblesse, raison de plus pour l'opposition de continuer à être offensive...”
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Benoît Hamon, porte-parole du PS, fustige lui la "“reconduction d'un Premier ministre en échec sur toutes les
questions importantes, l'emploi ou le chômage, le logement ou l'économie, les
inégalités par un président de la République lui même en échec...Cela donne un relief particulier à ces deux mois de tergiversations, à ce
feuilleton du remaniement interminable où au bout du compte le pouvoir aura
donné le spectacle d'une classe politique totalement égocentrée repliée sur
elle-même et sur ses querelles et objectivement désintéressée de la vie
quotidienne des Français”. -
Le député vert Yves Cochet "aurait préféré Jean-Louis Borloo".
- Pierre Laurent, secrétaire national du PCF estime qu“'une fois de plus "Nicolas Sarkozy se moque du monde.
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Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste parle d'une "mascarade et d'une provocation".-
Selon Valérie Rosso-Debord, députée UMP de Meurthe-et-Moselle, proche de François Fillon, le maintien du Premier ministre à Matignon marque “une forme de rupture”.
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Le député UMP de la Drôme Hervé Mariton qui pourrait entrer au gouvernement, estime que ce qui compte “c'est la feuille de route que le président et le Premier ministre proposeront aux Français... Le nouvel élan, ça ne se décrète pas... La majorité a marqué des points en terme de lucidité avec la réforme des retraites...nous avons encore beaucoup à faire...”
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Marielle de Sarnez, la numéro 2 du MoDem parle elle d'un “non remaniement... Il y a beaucoup de temps perdu ces derniers mois...Si les centristes de la majorité veulent peser, ils doivent prendre leur indépendance par rapport au pouvoir... ” Quant à une entré de François Bayrou au gouvernement? “Franchement ce n'était pas envisageable, pas envisagée...il y a assez de confusion dans la vie politique pour que de notre coté on choisisse la clarté et la cohérence...même si c'est difficile...”
- Marine le Pen , vice présidente du FN dénonce “une dérive des institutions. Le général de Gaulle doit faire le ventilateur dans sa tombe à force de se retourner...Vivement 2012”
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