Les politiques font la course au dalaï lama
Vous avez demandé le dalaï lama, ne quittez pas. Les politiques français se sont engagés depuis quelques jours dans une véritable course au guide spirituel des tibétains, symbole de paix et de lutte depuis des années, et contrepoids photogénique à la controverse née de l'attribution des Jeux olympiques à Pékin.
Mais pas seulement. La question d'une entrevue entre le Guide et Nicolas Sarkozy, si elle s'est déjà posée, a en tous cas suscité débats et polémiques au fil des mois. Toujours selon un communiqué de l'Elysée, c'est à "la demande" du dalaï lama, qui traditionnellement ne réclame pas d'entrevue, que le chef de l'Etat ne le recevra pas. Mais une rencontre est prévue avec l'épouse du Président, Carla Sarkozy.
Pas suffisant, visiblement, pour le gouvernement puisqu'ils sont deux désormais à évoquer des "contacts" avec l'entourage du leader spirituel, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, et son ministre de tutelle, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères.
_ Ce dernier doit d'ailleurs le rencontrer, la semaine prochaine, peut-être le 20 août à Nantes en marge d'une visite au centre bouddhique de Plouray (Morbihan). "Bernard Kouchner a exprimé le désir de le rencontrer. Il nous a téléphoné hier (mercredi) soir" a expliqué Matthieu Ricard, l'interprète du dalaï lama.
Le dalaï lama doit également rencontrer, demain et toujours à Nantes, l'ancienne candidate du parti socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal.
Matteu Maestracci
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.