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Les députés élisent leur président avant le début d'une session extraordinaire

La quatorzième législature de la Ve République s'ouvre tout à l'heure à 15 heures. Première mission pour les députés, élire le président de l'Assemblée nationale. Une session extraordinaire se déroulera ensuite du 3 juillet au 2 août.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Alors que les vacances scolaires approchent, les députés eux
se mettent au travail. A 15 heures, les 577 parlementaires élus, ou réélus, les 10 et 17 juin dernier se
retrouvent sur les bancs de l'Assemblée nationale.

Cette législature, la
quatorzième de la cinquième République, est plus renouvelée que les précédents
avec près de 40% d'élus qui vont découvrir le Palais Bourbon. Plus féminine
aussi. La nouvelle Assemblée va compter 155 femmes alors qu'elles n'étaient que
107
 élues il y a cinq ans.

Pendant quelques heures, les députés seront assis par ordre
alphabétique mais cela ne va pas durer. Sous la présidence, pendant quelques
heures du doyen des députés, l'UMP François Scellier, il va falloir choisir le
président de l'Assemblée nationale. Il ne devrait pas y avoir de grosse surprise
puisque les socialistes, majoritaires, ont un seul candidat, Claude Bartolone.

Autre moment important de la journée, les groupes politiques
vont devoir se déclarer. Il y en aura normalement six contre quatre dans la
précédente législature
. Chacun s'assiéra ensuite dans son groupe. Le reste de
la semaine sera consacré à la répartition des différents postes, des
vice-présidents de l'Assemblée mais aussi des présidents de commissions
permanentes. Le véritable travail ne commencera que lundi.

Un "plat de résistance" nommé budget

Le gouvernement a en effet prévu dès le 3 juillet une
session extraordinaire. Elle va durer un mois. Après la traditionnelle
déclaration de politique générale du Premier ministre Jean-Marc Ayrault mardi,
les députés attaqueront immédiatement l'examen d'un premier texte. Ils vont
devoir étudier le projet de loi sur le harcèlement sexuel. Une véritable
urgence puisque la précédente loi a été abrogée par le Conseil constitutionnel.

Ensuite, les députés vont s'attaquer au "plat de
résistance" ─ l'expression est du ministre des Relations avec le
Parlement, Alain Vidalies. Ils vont en effet discuter en pleine torpeur estivale
du projet de loi de finance rectificative qui va mettre en place un
alourdissement de la fiscalité. 

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