Législatives : le 1er tour de scrutin s'est ouvert dimanche 10 juin pour 46 millions d'électeurs

Les 46 millions d'électeurs français ont 10 heures, 11 heures voire 12 heures pour faire un premier tri parmi plus de 6 600 candidats aux législatives. Le premier tour du scrutin s'est ouvert, dimanche 10 juin à 8 heures, pour choisir 577 députés.

C'est parti ! Le premier tour du scrutin des élections législatives s'est ouvert, dimanche 10 juin à 8 heures, dans les bureaux de vote de métropole.

Ils fermeront à 18 heures dans la plupart des communes, et à 19 heures ou 20 heures dans les grandes villes.

Le scrutin a commencé dès samedi, en raison du décalage horaire, pour les électeurs de Saint-Pierre et Miquelon, des Antilles, de Guyane, de Wallis-et-Futuna et Nouvelle-Calédonie. Ceux de Polynésie et les Français de l'étranger ont voté, il y a une semaine, pour des questions d'organisation.

Le second tour aura lieu le 17 juin.

Les 46 millions d'électeurs français ont à choisir entre 6 603 candidats, dont 40% de femmes, pour 577 sièges à pourvoir.

L'enjeu de la participation au scrutin

Cinq semaines après la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, le 6 mai, la gauche compte bien l'emporter, la question étant de savoir si le PS obtiendra seul la majorité absolue ou s'il devra compter sur l'appoint des députés Europe écologie-Les Verts (EELV) et du Front de gauche.

La droite est persuadée que "les jeux ne sont pas faits", espérant profiter notamment des candidatures dissidentes à gauche.

Autre enjeu : la participation. Elle devrait être en nette baisse comparée à l'élection présidentielle. Pour se maintenir au second tour, les candidats doivent obtenir les suffrages d'au moins 12,5% des inscrits, ce qui peut donner lieu à des triangulaires, voire des quadrangulaires. Si l'abstention est élevée, le nombre de triangulaires, fatales pour les candidats de droite, sera réduit.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et 24 de ses ministres sont candidats. Les ministres qui auront échoué dans leur entreprise ne pourront pas rester au gouvernement.