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Le secrétaire d'Etat à la Justice a affirmé mercredi être "en phase" et "assumer" son appartenance au gouvernement

Après les prises de distance des ministres d'ouverture Bernard Koucher puis Fadela Amara sur le tour de vis sécuritaire du gouvernement, le président du parti social-libéral La Gauche moderne, Jean-Marie Bockel s'est déclaré sans état d'âme et décidé à mener à bien la mission sur la prévention de la délinquance que lui a confiée Nicolas Sarkozy.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le secrétaire d'Etat à la Justice Jean-Marie Bockel à l'Assemblée nationale. (AFP - Bertrand Gay)

Après les prises de distance des ministres d'ouverture Bernard Koucher puis Fadela Amara sur le tour de vis sécuritaire du gouvernement, le président du parti social-libéral La Gauche moderne, Jean-Marie Bockel s'est déclaré sans état d'âme et décidé à mener à bien la mission sur la prévention de la délinquance que lui a confiée Nicolas Sarkozy.

"En tant que membre du gouvernement, je suis dans la solidarité, la complémentarité, la conviction, l'engagement", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la Chancellerie. "Si un jour je me pose la question de ma démission, je démissionne et j'explique pourquoi".

A propos des Roms, il s'est dit "content que la réponse de l'Etat arrive", parce qu'une "collectivité seule ne peut pas régler le problème". Quant à savoir si sa mission n'était pas destinée à apporter une "petite touche" de prévention à la politique sécuritaire du moment, il a répondu qu'il comptait apporter "une grosse touche, une méga-touche".

"C'est mon job", a-t-il dit, affirmant que le président de la République était comme lui, convaincu qu'il ne pouvait "y avoir de sécurité durablement réussie et efficace sans politique de prévention de la délinquance". Tout comme il ne peut y avoir de "prévention sans possibilité de sanction".

M. Bockel doit remettre un rapport sur la prévention de la délinquance juvénile d'ici fin octobre et compte organiser, le 14 octobre, des "assises de la prévention", à la cour d'appel de Paris. L'idée est de "travailler en amont dans des domaines prioritaires tels que la 'parentalité' et 'l'exclusion' (scolaire, sociale, familiale), avec une 'meilleure coopération' entre les différents acteurs.

En une vingtaine d'années, le nombre de mineurs mis en cause dans des faits de délinquance a augmenté de 118 %, a-t-il affirmé. "Si tout allait bien, je n'en ferais pas une priorité".

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