Le PS "refuse le soutien" que veut lui apporter le Front national contre NKM dans l'Essonne

Le candidat PS de la 4e circonscription de l'Essonne rejette l'embarrassant soutien que veut lui apporter le Front national pour battre Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) au second tour des législatives. Il dénonce également "les méthodes" de NKM.

Le candidat socialiste dans la 4e circonscription de l'Essonne "refuse le soutien du Front national", qui a appelé à voter PS pour faire battre Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) élue en 2007.

Dans le même élan, Olivier Thomas dénonce "les méthodes" de l'ancienne ministre de l'écologie qui tente, selon lui, de le "diaboliser".

"Mme Kosciusko-Morizet se pose en victime depuis une semaine, tentant de faire croire que j'accepte sans rien dire le dérangeant soutien du FN !", estime M. Thomas dans un communiqué diffusé vendredi 15 juin.

"Non ! Je ne l'accepte pas davantage que je n'accepte les méthodes de mon adversaire qui a perdu son honneur dans cette campagne en essayant ainsi de me diaboliser et en insultant tout mon engagement", poursuit-il.

NKM, l'ancienne porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, qui a obtenu 39,46% des voix au premier tour, sera opposée dimanche à M. Thomas (36,29%).

Elle fait partie, comme sept autres candidats (3 UMP, 3 PS, 1 EELV investi par le PS), d'une liste établie par le FN de personnes à faire battre. Mais dans son cas, Marine Le Pen a explicitement appelé à voter PS.

Mercredi, l'ancienne ministre de l'écologie avait qualifié d'"opportunistes" et de "Tartuffe" les dirigeants du Parti socialiste qui épaulent le candidat PS dans cette circoncription.