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Le premier Conseil des ministres d'après la trêve estivale s'est tenu mercredi matin à l'Elysée

Après trois semaines de vacances au Cap-Nègre et sur fond de polémique sécuritaire, Nicolas Sarkozy a indiqué aux ministres la ligne à tenir.Il leur a demandé de "redoubler de dialogue, de pédagogie, face aux inquiétudes et interrogations" et de "redoubler de courage" face "aux critiques, souvent excessives et infondées".
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
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François Fillon et le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, à l'Elysée, le 25 août 2010. (AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE)

Après trois semaines de vacances au Cap-Nègre et sur fond de polémique sécuritaire, Nicolas Sarkozy a indiqué aux ministres la ligne à tenir.

Il leur a demandé de "redoubler de dialogue, de pédagogie, face aux inquiétudes et interrogations" et de "redoubler de courage" face "aux critiques, souvent excessives et infondées".

"Nous ne cèderons pas à ceux qui cherchent la polémique systématique et nous ne devons pas tomber dans une confrontation stérile", a prévenu Nicolas Sarkozy.

Le président a également "rappelé aux ministres que la politique que le gouvernement menait était une politique équilibrée" et "a demandé à chacun de ses ministres de la mettre en oeuvre, ni plus ni moins", a également rapporté le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, en rendant compte des travaux du Conseil.

A deux mois d'un remaniement qui plane tel un spectre au-dessus de leur tête et outre les critiques sur l'offensive sécuritaire portée notamment par le ministre de l'Intérieur Brice Ortefeux, ce jour de rentrée est marqué par une autre épine pour l'équipe gouvernementale: celle de l'affaire Woerth-Bettencourt. Plusieurs articles de presse évoquent en effet une deuxième audition du ministre du Travail Eric Woerth.

C'est pourtant M. Woerth qui va être exposé en première ligne avec le dossier des retraites, dont le projet de loi est présenté dès le 7 septembre à l'Assemblée Nationale. Et le 14 septembre, en plein débat, la cour d'appel de Versailles décidera s'il y a lieu d'autoriser la juge d'instruction Isabelle Prévost-Desprez à poursuivre son enquête, en particulier sur les enregistrements clandestins de l'ex majordome de Mme Bettencourt.

Les prochaines semaines s'annoncent donc délicates pour les membres du gouvernement qui vont devoir se serrer les coudes.

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