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Le plaidoyer de François Fillon pour l'unité de l'UMP

Au cours d'une réunion publique avec des militants de Vitré, le Premier ministre s'est adressé hier soir aux radicaux et aux centristes qui seraient tentés, après Jean-Louis Borloo, de quitter l'UMP. Il a affirmé qu'il partageait "plusieurs des valeurs qu'ils défendent" et que personne n'avait "intérêt à découper la majorité en tranches".
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©AFP / DAMIEN MEYER)

“Je dis à Jean-Louis Borloo, aux radicaux qui voudraient le suivre, aux
centristes qui hésitent que je me reconnais moi aussi dans plusieurs des
valeurs qu'ils défendent. Le nombre de nos adversaires nous interdit de multiplier les candidatures à la présidentielle, nous interdit de fractionner l'UMP au gré de nos sensibilités aussi légitimes soient elles...L'union n'est pas une faculté, elle n'est pas une option parmi d'autres, elle est une nécessité vitale ” a affirmé le Premier ministre.

“Quels progrès y aurait-il à se replier chacun dans sa case: la case des
républicains, la case des humanistes, la case des partisans de l'autorité, la
case des européens, la cause des souverainistes?” a encore insisté François Fillon.

Jean-Louis Borloo a annoncé jeudi soir qu'il allait quitter l'UMP, une décision interprétée comme un pas de plus vers une candidature à
la présidentielle de 2012.

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