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Le gouvernement enterre le travail le dimanche... provisoirement

Le débat, prévu à l'Assemblée nationale à partir du 15 janvier, est finalement reporté sine die. Le texte controversé a disparu de l'ordre du jour de l'Assemblée... Mais le gouvernement assure qu'il ne renonce à rien.
Article rédigé par franceinfo
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Les débats, houleux, n'auront duré que quelques heures. Suffisamment en tout cas pour s'apercevoir que le texte sur le travail le dimanche était bien loin de faire l'unanimité... même au sein de la majorité, certains députés s'étaient dit très opposés ; c'était le 17 décembre dans la soirée : Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l'Assemblée, avait demandé la suspension des débats, officiellement “pour calmer les esprits” ; officieusement parce que la majorité se serait retrouvée en minorité.

Les discussions devaient reprendre à l'Assemblée nationale le 15 janvier ; elles sont reportées sine die.
_ Elles n'apparaissent en tout cas plus à l'ordre du jour de l'Assemblée, fixé par le gouvernement jusqu'au 25 janvier.

Pour autant, le gouvernement ne s'avoue pas battu. “Ce n'est pas une reculade” , assure Luc Chatel. Et le porte-parole du gouvernement d'expliquer que l'examen du texte n'était matériellement pas possible dans les quinze jours à venir. “Nous savons qu'il va y avoir de nombreux débats”" au Parlement.

Car d'autres débats s'annoncent très houleux : ceux sur la réforme du travail législatif. La gauche a déjà promis de livrer une bataille d'amendements, contre un projet qui, selon elle, vise à “bâillonner l'opposition”.

Guillaume Gaven, avec agences

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