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Le FN aurait une "liste noire" de personnalités UMP à faire battre

Dans son entreprise pour devenir la première force d’opposition en lieu et place de l'UMP, le FN, via Bruno Gollnisch, a évoqué l’existence d’une "liste noire" de personnalités de droite à faire battre aux législatives. Marine Le Pen, elle, a démenti
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Bruno Gollnisch a reconnu l'existence d'une "liste noire" de personnalités UMP à battre. (THOMAS COEX / AFP)

Dans son entreprise pour devenir la première force d'opposition en lieu et place de l'UMP, le FN, via Bruno Gollnisch, a évoqué l'existence d'une "liste noire" de personnalités de droite à faire battre aux législatives. Marine Le Pen, elle, a démenti

"L'UMP va éclater". Pour Bruno Gollnisch, candidat du FN dans le Var pour les législatives, l'implosion du principal parti de droite ne fait plus aucun doute, comme il l'a déclaré mardi 8 mai à Hyères. Pour lui, la défaite de Nicolas Sarkozy s'explique "par la politique suicidaire et incohérente de sa majorité qui a dit préférer un candidat socialiste au Front national".

Visés : NKM, Jouanno, Guéant et Copé

"Personnellement, j'ai voté blanc", a-t-il confié, s'étonnant que, "si le FN est pire que les socialistes", on ait pu "faire appel au FN pour faire barrage aux socialistes".

Pour les prochaines élections législatives, il a aussi confirmé l'existence d'une "liste noire de personnalités qui ont déclaré explicitement qu'elles préféraient un candidat socialo-communiste au Front National". Bruno Gollnisch a cité en premier "Nathalie Kosciusko-Morizet, qui va être servie", mais aussi Chantal Jouanno, Claude Guéant et Jean-François Copé.

L'existence de cette "liste noire" a cependant été démentie, mercredi 9 mai, par la présidente du Front national, Marine Le Pen. "Je déteste cette expression. Nous n'avons pas effectué de liste et encore moins de liste noire de candidats UMP à faire battre à tout prix", a-t-elle déclaré à l'AFP, ajoutant que Bruno Gollnisch lui-même, qu'elle avait "eu au téléphone", "(contestait) cette formulation".

Néanmoins, s'"il n'y a pas de liste noire", "les électeurs" frontistes "se souviendront probablement de manière spontanée des candidats UMP qui se seront exprimés de manière violente à notre égard, y compris en appelant à voter socialiste".

"Les espérances de 6,5 millions d'électeurs"

Des personnalités qui, selon M. Gollnisch, "sont responsables de l'exclusion scandaleuse du Front national dans la représentation nationale, ce Parlement où nous n'avons ni député ni sénateur pour porter la souffrance et les espérances des 6,5 millions d'électeurs qui ont voté Marine Le Pen".

Toujours sur le chapitre de l'élection présidentielle et après l'élection de François Hollande, M. Gollnisch s'est dit "effaré par la réunion de la Bastille où il y avait peu de drapeaux français mais où flottaient des drapeaux algériens, africains et même turcs".

Evoquant sa candidature dans le Var, Bruno Gollnisch, par ailleurs député européen, estime que "c'est jouable" même "si une coalition s'est formée contre moi".

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