Cet article date de plus de huit ans.

Le Conseil d'État ordonne à la ville de Nice d'autoriser l'ouverture d'une mosquée

L'injonction faite à la ville de Nice d'autoriser l'ouverture d'une salle de prière musulmane à l'ouest de la ville a été confirmée ce jeudi soir, validant l'ordonnance du juge des référés qui avait ordonné l'ouverture de cette mosquée le 6 juin dernier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le projet de l'institut En-nour se compose d'une salle de prière, d'une librairie/bibliothèque et d’un restaurant © MaxPPP)

Le Conseil d'État a confirmé l'injonction faite au maire de Nice d'autoriser l'ouverture d'une salle de prière musulmane à l'ouest de la ville, apprend-on dans un communiqué ce jeudi. Il valide donc l'ordonnance du juge des référés du tribunal administratif, qui avait ordonné l'ouverture de cette mosquée le 6 juin dernier.

Le Conseil d'État estime que "les lieux de prières existants ne permettent pas aux fidèles du culte musulman d’exercer leur culte dans des conditions normales de dignité et de sécurité", et que cette situation "est aggravée en période de Ramadan".

A LIRE AUSSI ►►► Nice : la Ville condamnée par le tribunal administratif à ouvrir une mosquée de 1000 places

Il considère également que le refus de la ville  "porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte", et ajoute que le maire "ne peut légalement se fonder que sur des motifs de sécurité pour refuser une autorisation". Par ailleurs, "la commission de sécurité avait émis un avis favorable à l'ouverture au public".

Christian Estrosi, l'ancien maire de Nice, et aujourd'hui premier adjoint et président de la métropole, avait refusé plusieurs fois de signer l'autorisation d'ouverture de cette salle de prière de 1000 places, financée par un saoudien. L'association cultuelle En Nour, qui dénonce un manque de lieux de prières à Nice, avait alors saisi le tribunal administratif.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.