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La tension prévaut à l'UMP à la veille du deuxième tour des régionales, où son seul espoir est de garder l'Alsace

Le parti du chef de l'Etat (26,02%) a multiplié depuis le 14 mars les appels à la mobilisation de son électorat, majoritaire chez les abstentionnistes.Et esquissé des gestes en direction des électeurs du FN, du MoDem et même des écologistes pour tenter d'infléchir, à défaut d'inverser, un rapport de force défavorable avec la gauche et les Verts.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié
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Le parti du chef de l'Etat (26,02%) a multiplié depuis le 14 mars les appels à la mobilisation de son électorat, majoritaire chez les abstentionnistes.

Et esquissé des gestes en direction des électeurs du FN, du MoDem et même des écologistes pour tenter d'infléchir, à défaut d'inverser, un rapport de force défavorable avec la gauche et les Verts.

La droite est sortie du premier tour avec le score le plus faible de la droite parlementaire sous la Ve République.

Les déclarations de ces dernières 24h du président et de son Premier ministre sur la sécurité, thème fédérateur s'il en est, après la mort d'un policier, ressemblent à un ultime effort pour faire bouger les lignes.

Plus que l'évolution de l'écart entre les deux camps, qui dépassait 20 points au premier tour, l'opinion se focalisera dimanche sur les régions gagnées ou perdues. Ainsi, l'enjeu risque de tourner autour de la seule Alsace en France métropolitaine pour l'UMP. La gauche, qui s'y présentera unie au 2e tour, a largement pris les devants en Corse, la seule autre région conservée par la droite en 2004.

Les derniers sondages laissent présager un duel très serré en Alsace, où droite et gauche seraient au coude-à-coude.

L'UMP, qui refuse d'évoquer une défaite, veut croire que, outre l'Alsace, une victoire est possible dans certaines des neuf autres régions où elle est arrivée en tête dimanche dernier. Mais le maintien du Front national en Champagne-Ardenne ou Franche-Comté, des régions jugées à l'origine comme gagnables par la droite, ajouté aux alliances bouclées généralement sans peine entre le PS et Europe Ecologie, ont quelque peu hypothéqué ses chances.

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