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La rude bataille de La Rochelle pour Ségolène Royal

Ségolène Royal, qui vise la présidence de l'Assemblée nationale, n'aura pas la tâche aisée à La Rochelle, dans la 1ere circonscription de Charente-Maritime, où elle affronte 14 candidats, dont un socialiste dissident, Olivier Falorni.
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Ségolène Royal (FRED DUFOUR / AFP)

Ségolène Royal, qui vise la présidence de l'Assemblée nationale, n'aura pas la tâche aisée à La Rochelle, dans la 1ere circonscription de Charente-Maritime, où elle affronte 14 candidats, dont un socialiste dissident, Olivier Falorni.

Ségolène Royal, qui vise le "perchoir" (la présidence de l'Assemblée nationale), aura fort à faire à La Rochelle.

Pas moins de 14 candidats sont inscrits dans la 1ere circonscription de Charente-Maritime, où elle a été investie par le parti socialiste, dont un dissident du PS, le premier secrétaire départemental, Olivier Falorni.

M. Falorni, exclu du parti par le bureau national en février pour ne pas avoir voulu se retirer face à Mme Royal, a choisi de se présenter car il considère la candidature de cette dernière comme un parachutage.

La présidente de la région Poitou-Charentes, avait répondu à ces attaques dès janvier affirmant dans un communiqué publié avec deux autres élus locaux socialistes qu'elle "n'est pas une parachutée".

Légitime à La Rochelle, situé dans "la région Poitou-Charentes"

Dans cette réponse à "un certain nombre d'articles et de déclarations", Mme Royal, mais aussi Maxime Bono, député de La Rochelle auquel elle compte succéder, et Delphine Batho, députée de Melle (Deux-Sèvres) nommée ministre déléguée à la Justice, s'étaient "inscrits en faux" contre cette accusation.

Ils ont souligné que La Rochelle est dans "la région Poitou-Charentes que Ségolène Royal préside depuis huit années, où chacun la considère comme légitime".

Plus tard, en février, c'est un électeur rochelais qui avait contesté devant le tribunal d'instance la réalité du domicile de Ségolène Royal dans la circonscription. Il avait été débouté.

Royal a confirmé être candidate au "perchoir"

Ségolène Royal a aussi confirmé le 12 mai à La Rochelle sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale, estimant que ce n'est "pas un handicap vis-à-vis des électeurs".

Selon un sondage IFOP publié le 6 décembre, 62% des électeurs de la circonscription n'approuvaient pas la désignation de Mme Royal qui l'emporterait toutefois au second tour avec 58% des voix face à la candidate UMP, Sally Chadjaa, après avoir dépassé au premier tour M. Falorni (23% contre 18%).

"Une campagne de proximité"

"Je vais faire une campagne de grande proximité dans la continuité de mon action régionale. Vous me verrez sur le terrain comme vous m'avez vue présidente de région", a assuré Mme Royal.

Lors des législatives de 2007, le député socialiste sortant Maxime Bono, avait obtenu 40,77% des suffrages au premier tour, en ballottage face à l'UMP Dominique Morvant (35,95% des voix).

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