Rentrée politique : les défis du changement pour la République en marche avant une "Renaissance"
Le parti de la majorité présidentielle a convoqué ses cadres, samedi, à Metz, pour un séminaire afin de mettre sur les rails "Renaissance", la nouvelle entité présidentielle... avant 2027.
Préparer l'avenir et l'après-Macron. Alors que tous les partis de la Nupes sont réunis ce week-end dans la Drôme, près de Valence, la majorité présidentielle est, de son côté, en séminaire à Metz.
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Une bonne partie du gouvernement, à commencer par la Première ministre, Elisabeth Borne, mais aussi Bruno Le Maire, Agnès Pannier-Runacher, Clément Beaune, de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, de son prédécesseur Richard Ferrand et de l'ancien ministre Christophe Castaner, ainsi que 300 cadres de La République en marche, des partis Agir et Territoire de Progrès se retrouvent pour un "séminaire des cadres" censé jeter les bases du futur parti présidentiel, Renaissance.
Les appétits s'aiguisent... chez les ministres
Casse-tête en vue : la République en marche a été créé pour faire élire Emmanuel Macron en 2017. Or, le président aux deux mandats ne peut pas se représenter à l'Elysée. Ainsi, pendant cinq ans, la majorité va devoir affronter des oppositions aux lignes dures, notamment sans majorité absolue à l'Assemblée nationale, alors même qu'au sein de la majorité des chapelles ont fini par émerger. La Première ministre doit s'exprimer en clôture de ce séminaire rassemblant LREM, Agir, le parti de l'aile droite de la majorité présidé par le ministre Franck Riester, et Territoires de Progrès, l'aile gauche présidée par le ministre Olivier Dussopt, qui doivent disparaître au profit de Renaissance, nom déjà adopté par le groupe à l'Assemblée nationale.
Les défis ne manquent pas : le parti doit donc se muscler idéoligiquement, mais aussi mieux s'implanter, lui qui a perdu contact avec une bonne partie de ses militants des origines, reconnait en privé un Marcheur de la première heure.
Et puis, enfin, se réunifier. Etape austère durant ce séminaire : travailler à une charte des valeurs, à de nouveaux statuts. Ils seront validés par les adhérents à la mi-septembre, qui éliront au passage une nouvelle direction. Preuve que les appétits s'aiguisent : Bruno Le Maire veut le pôle "idées", quand Gérald Darmanin se penche sur la formation des élus. Car, un pilier le reconnait : "Renaissance aura à désiginer un candidat à la présidentielle de 2027".
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