Partout en France ils ont trinqué à leur nouvelle alliance. La République en marche et Les Républicains sont mains dans la main pour le second tour des municipales. À Bordeaux, en Gironde, l'objectif est clair pour Nicolas Florian (LR) et Thomas Cazenave : faire barrage aux écologistes. Même stratégie à Strasbourg, dans le Bas-Rhin, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Angers (Maine-et-Loire), Lyon (Rhône), Nice (Alpes-Maritimes), Rouen (Seine-Maritime) ou Toulouse (Haute-Garonne)."De basses manœuvres politiques"De quoi provoquer des remous dans le parti présidentiel. À Clermont-Ferrand, la député de la majorité dénonce dans un communiqué de "basses manœuvres politiques". Au siège des Républicains en revanche, on se frotte les mains. "Le vent est en train de tourner et c'est vers nos candidats que les uns et les autres se tournent", se réjouit Aurélien Pradié, secrétaire général de LR. Mais en coulisses, même à droite, certains reconnaissent un malaise.