Loi sur les énergies renouvelables : la Marcheuse Maud Bregeon dénonce "l'irresponsabilité" de LR et du RN et attend de la "cohérence" de la part de la gauche
Invitée du 8.30 de franceinfo ce jeudi 29 décembre, Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, a dénoncé la "grande irresponsabilité" des Républicains et de l'extrême droite. Les deux partis d'opposition ne souhaitent pas voter la loi sur les énergies renouvelables présentée en janvier au Parlement.
Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, a dénoncé la "grande irresponsabilité" des Républicains et de l'extrême droite qui ne souhaitent pas voter la loi sur les énergies renouvelables présentée en janvier au Parlement. "Si on est un tant soit peu écologiste et qu'on est un tant soit peu attaché au climat aujourd'hui en France, on ne peut pas faire sans les énergies renouvelables. Donc rejeter ce texte-là, c'est faire fi de l'ensemble des enjeux climatiques et des enjeux d'indépendance énergétique", a-t-elle argumenté. Pour espérer que la loi passe, "on se tourne vers le côté gauche de l'hémicycle", a-t-elle ajouté.
Un appel du pied vers les députés écologistes et socialistes : "On propose une loi qui permet d'accélérer," dit-elle. "Ca fait des années que le Parti socialiste que les écologistes disent, 'il faut davantage d'énergies renouvelables, il faut travailler l'éolien sur terre comme en mer, il faut travailler sur le solaire'. J'attends en cohérence et en responsabilité que mes collègues la votent", a-t-elle poursuivi.
Soutien à la filière nucléaire
La députée, ancienne ingénieure à EDF chargée du nucléaire, était mercredi à Flamanville (Manche) pour visiter l’EPR, avec une délégation d'élus Marcheurs pour soutenir la filière nucléaire, et alors qu'un projet de loi qui vise accélérer la construction des centrales EPR arrive en janvier au Sénat.
De son côté, le vote solennel de la loi sur les énergies renouvelables est prévu le 10 janvier. Ce télescopage législatif inquiète les fervents soutiens au développement des énergies propres. "On a impérativement besoin des deux", a-t-elle martelé. "A l'heure où on se parle, c'est environ 60 % de l'énergie en France qui provient du fossile qui émet du CO2. Si on veut en sortir, ce n'est pas les énergies renouvelables ou le nucléaire, c'est les énergies renouvelables ET le nucléaire", a-t-elle expliqué.
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