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La profession de foi de Claude Guéant a été retoquée par la commission de propagande

L’ancien ministre de l’intérieur, Claude Guéant, a utilisé les couleurs bleu, blanc et rouge pour sa profession de foi, ce qu’interdit le Code électoral. La commission de propagande l’a donc retoquée, a-t-on appris mercredi 23 mai.
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Claude Guéant (24 janvier 2012) (JACQUES DEMARTHON / AFP)

L'ancien ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a utilisé les couleurs bleu, blanc et rouge pour sa profession de foi, ce qu'interdit le Code électoral. La commission de propagande l'a donc retoquée, a-t-on appris mercredi 23 mai.

La profession de foi de Claude Guéant pour les élections législatives a été retoquée par la commission de propagande pour avoir utilisé illégalement les couleurs bleu, blanc, rouge, selon une information du Point mercredi.

La loi interdit en effet la combinaison de ces trois couleurs sur des affiches ou circulaires "à caractère électoral".

La commission recevait mardi 22 mai les candidats aux élections législatives des Hauts-de-Seine à la sous-préfecture d'Antony. Son objectif est de vérifier la validité des bulletins de vote des candidats et la légalité de leur profession de foi.

Interrogé sur le sujet, l'ancien ministre a estimé que "ces documents de campagne tenant compte de ces recommandations sont donc bien valables et validés".

Il a affirmé qu'il s'agissait "simplement" d'une "recommandation sur une photographie contenue dans [s]a profession de foi".

Lettre sur un papier à en-tête du ministère de l'intérieur

Ce n'est pas la première fois que l'ancien ministre de l'intérieur, candidat à Boulogne-Billancourt dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine pour l'UMP, est à l'origine d'une incartade avec ce Code électoral.

En janvier, le député et maire de Boulogne, Pierre-Christophe Baguet, avait envoyé à ses électeurs une lettre de candidature signée Claude Guéant sur un papier à en-tête du ministère de l'intérieur. Une pratique interdite. A l'époque, le ministère de l'intérieur s'était dédouané en renvoyant la faute à l'expéditeur du courrier.

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