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La primaire, mode de désignation plébiscité à gauche comme à droite

Deux sondages montrent dimanche que la primaire est en passe d'être adoptée par les Français comme processus de désignation d'un candidat à l'Elysée
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Second tour de la primaire PS : les deux bulletins de vote (AFP)

Deux sondages montrent dimanche que la primaire est en passe d'être adoptée par les Français comme processus de désignation d'un candidat à l'Elysée

79% d'entre eux jugent désormais que la primaire est "une bonne chose" selon un sondage Ifop-JDD. Et 65% souhaitent que l'UMP en organise pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2017, dont 64% des sympathisants du parti majoritaire.

Telle est également la leçon d'un sondage TNS Sofres pour Canal + publié dimanche : 55% des Français s'y disent favorables à l'organisation d'une primaire à l'UMP pour l'élection présidentielle de 2017, y compris parmi les sympathisants de ce mouvement (56%).

Même au gouvernement, la primaire fait des adeptes... pour 2017
Au sein même du gouvernement, les partisans avoués du processus... pour 2017 sont de plus en plus nombreux.

Après Valérie Pécresse estimant que la droite "n'y échapperait pas" dans cinq ans, et François Fillon, qui avait salué le "processus moderne" des primaires pour l'après-2012, ce qui lui a valu une passe d'armes avec Jean-François Copé, le ministre du Travail Xavier Bertrand a affirmé dimanche que la primaire était "en train de trouver sa place dans la société française" et a souhaité qu'elle soit instaurée pour son camp en 2017.

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