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"La première responsabilité de la gauche en 2012 sera de donner les moyens à l'Education nationale"

C'est ce qu' a déclaré vendredi Ségolène Royal venue soutenir des parents d'élèves près de Bordeaux.La candidate aux primaires du PS pour la présidentielle de 2012 est allée à la rencontre de parents qui protestent contre la suppression d'une des sept classes de l'école du Bourg à Ambarès-et-Lagrave, près de Bordeaux - une classe de maternelle.
Article rédigé par Jacky Bornet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Ségolène Royal (AFP - Emmanuel Dunand)

C'est ce qu' a déclaré vendredi Ségolène Royal venue soutenir des parents d'élèves près de Bordeaux.

La candidate aux primaires du PS pour la présidentielle de 2012 est allée à la rencontre de parents qui protestent contre la suppression d'une des sept classes de l'école du Bourg à Ambarès-et-Lagrave, près de Bordeaux - une classe de maternelle.

De nombreuses communes en France, notamment en Ille-de-France, protestent contre la suppression de classes dans toutes les catégories d'âges. Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a annoncé mardi qu'environ 1.500 classes seraient fermées dans le primaire à la rentrée prochaine.

"Les enseignants sont totalement débordés. C'est la remise en cause d'un des fleurons de l'Education nationale, unique au monde", a-t-elle lancé sous les applaudissements, se référant au écoles maternelles.

Pour elle, "la lutte essentielle pour la gauche, c'est l'école" face au "plus vaste plan de licenciements jamais connu" - 62.000 suppressions de postes d'enseignants et 25.000 de non enseignants, selon ses chiffres.

Ségolène Royal, qui s'était rendue mardi à Paris auprès de parents d'élèves réclamant l'ouverture d'une classe supplémentaire, a regretté que ce "pilier de la République" qu'est l'éducation ne soit plus celui "qui tient bon quand tout se délite".

"On voit une montée de la violence avec 44.000 faits graves dans l'école en 2010 et on se dit qu'il y a un réel problème. C'est une société qui se délite, qui perd ses repères, et on y répond avec un nombre d'adultes insuffisant dans les établissements scolaires", a-t-elle dit.

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