La jeunesse est perméable à la radicalité climatique et politique selon Frédéric Dabi
Depuis les années 1950, l'IFOP a réalisé cinq enquêtes ouvertes sur la jeunesse et par ce travail, cela permettait de comprendre comme elle évoluait. Frédéric Dabi vient de publier la dernière enquête à ce sujet, il est l'invité du journal télévisé de 23 Heures.
Tous les 10 ans, l'Express analysait la jeunesse mais la tradition était tombée dans désuétude. Frédéric Dabi, directeur général opinion de l'institut de sondage IFOP, a décidé de faire renaître cette tradition en publiant un livre après plusieurs mois de travail qui est intitulé : "comment la jeunesse d'aujourd'hui fait sécession : ses valeurs, ses choix, ses révoltes, ses espoirs". "La jeunesse n'est pas un bloc monolithique pour le vote. Il y a les 18-24 ans qui votent pour la première fois à l'élection présidentielle et eux votent plus souvent Emmanuel Macron. Chez les 25 - 30 ans, dans la génération de l'insertion qui a du mal à trouver sa place, ils votent plus que les autres pour Marine Le Pen", explique Frédéric Dabi, directeur général opinion du groupe IFOP.
Pour les jeunes, les politiques sont impuissants
La jeunesse serait "perméable à la radicalité climatique et politique" selon l'étude. Greta Thunberg est l'exemple idéal pour démontrer cela lorsqu'elle invite les politiques à retourner au "bla-bla-bla". "Il y a un élément de contexte fort que les jeunes ressentent. Les jeunes sont un segment éminemment politique, ils ont le sentiment que les politiques sont impuissants et qu'ils ne peuvent pas faire beaucoup de choses", ajoute Frédéric Dabi
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