La gauche se réjouit de sa victoire
Un mois après la victoire présidentielle de François Hollande, la gauche remporte les élections législatives. Le PS obtient le "plus gros score qu'il ait jamais eu", se félicite Bruno Le Roux (PS). Voici les premières réactions.
Claude Bartolone salue un "vote de maturité"
Le député PS de Seine-Saint-Denis Bruno Le Roux s'est félicité dimanche que le Parti socialiste ait obtenu au second tour des législatives "le plus gros score qu'on ait jamais eu à l'Assemblée nationale". Le candidat à la présidence du prochain groupe PS et proche du président François Hollande a estimé devant la presse au siège du PS rue de Solférino à Paris que "c'est une vraie capacité à agir que nous ont donnée les Français". "C'est à la fois un vote de maturité et de reconnaissance, a-t-il affirmé. Un vote de maturité puisqu'il permet de finir le travail de la présidentielle et d'installer une cohérence politique et une stabilité institutionnelle".
Martine Aubry, première secrétaire du PS, se réjouit du choix des électeurs
La victoire de la gauche aux élections législatives "nous honore et nous oblige", a déclaré dimanche la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry sur France 2. "Les Français ont amplifié la demande de changement. (...) Je voudrais remercier les Français de cette confiance. Elle nous oblige et elle nous honore", a affirmé la dirigeante du PS. Et d'ajouter, sur la situation particulière de Hénin-Beaumont : "je suis très heureuse pour Philippe Kemel. C'est un symbole important".
Aurélie Filippetti a annoncé sa victoire dans la 1ère circonscription de Moselle
Pour elle, la victoire de quatre députés socialistes sur neuf dans le département "est aussi une belle victoire" dans ce "département plutôt à droite". "Je pense que les Mosellans ont voulu adresser un message de confiance au président de la République et au gouvernement de Jean-Marc Ayrault", a-t-elle souligné.
Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) : "Nous avons payé cher notre autonomie"
Jean-Luc Mélenchon a affirmé dimanche soir sur France 2 que la question était désormais de savoir si "le nouveau gouvernement de gauche" serait "à la hauteur de l'attente" à gauche. "Nous serons du côté de cette attente. Nous avons payé cher notre autonomie et vous avez vu l'énergie que les socialistes ont déployée pour essayer de faire perdre partout les candidats du Front de gauche", a souligné l'ex-candidat FG à la présidentielle. "Nous allons occuper notre place qui est d'être les porte-parole de cette attente sans concession, ni naïveté, ni impatience".
Ségolène Royal
Pierre Moscovici, ministre de l'économie, se félicite de la confiance des Français
Réélu dans le Doubs, Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances, s'est félicité de la confiance accordée par les Français à la gauche. "Avec cette majorité, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont un soutien fort, la confiance nécessaire, pour mener à bien notre projet, un projet crédible", a déclaré l'ex directeur de campagne de François Hollande.
Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, annonce une "gouvernance respectueuse"
"Les Français seront surpris de voir ce nouveau fonctionnement, c'est une gouvernance respectueuse, a-t-elle annoncé. (...) Le parlement sera un organe dans lequel il y aura une force de proposition (...) et nous comptons sur les députés nouvellement élus pour être dans le dialogue permanent avec l'ensemble du territoire français."
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault se prépare à "conduire le changement dans la justice"
"Vous avez choisi la cohérence, a-t-il noté. (...) Nous sommes certes majoritaires, mais je connais le besoin de pluralité des Français, je vais le garantir. (...). Nous allons pouvoir agir avec efficacité pour conduire le changement dans la justice. Les efforts devront être à la hauteur de nos ambitions, mais ils seront justement répartis."
Philippe Kemel, vainqueur à Hénin-Beaumont face à Marine Le Pen, se dit "heureux et fier"
"Je suis heureux d'être élu, a-t-il dit. Autour de moi, l'ensemble des électeurs sont heureux (…) Ils savaient que c'était un enjeu important, celui de la république qui rassemble (...). J'en suis particulièrement heureux et fier pour ce territoire."
Jean-Pierre Chevènement veut désormais "réorienter l'Europe"
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen, a estimé que "les Français ont choisi clairement de donner au président de la République et au gouvernement les moyens de conduire les changements qu'appelle la situation du pays". "Le MRC a apporté une contribution ferme et déterminée à cette victoire de la gauche" et "fera entendre sa voix à l'Assemblée Nationale, a-t-il ajouté. Une voix responsable et argumentée pour mettre la gauche à la hauteur du défi que la France doit relever pour réorienter l'Europe".
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