Menace de destitution d'Emmanuel Macron : "Nous ne voulons pas banaliser le coup de force antidémocratique", déclare l'insoumise Mathilde Panot

Dans une tribune, La France insoumise a donné un "avertissement solennel" au président de la République s'il ne respecte pas "le vote populaire".
Article rédigé par franceinfo - avec France Inter
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Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, invitée de France Inter, le 21 août 2024. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

La présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, invitée de France Inter mercredi 21 août, a défendu l'idée de LFI, parue le week-end dernier dans les colonnes de La Tribune Dimanche, de lancer une procédure de destitution contre Emmanuel Macron s'il ne nomme pas Lucie Castets à Matignon. "Nous ne voulons pas banaliser le coup de force antidémocratique", a déclaré Mathilde Panot.

Près de sept semaines, soit 47 jours, après le second tour des élections législatives, "une série d'échanges" doit débuter vendredi entre Emmanuel Macron et les chefs de partis et de groupes parlementaires. Le NFP, accompagné de Lucie Castets, est attendu dans la matinée à 10h30. "Nous irons dire au président de la République qu'il doit respecter la souveraineté populaire, qu'il doit respecter le résultat des urnes et nommer urgemment Lucie Castets à Matignon", insiste Mathilde Panot.

LFI tente de raisonner ses alliés partagés

"Est-ce que nous devons être gentils avec le président de la République alors qu'il refuse de reconnaître le résultat des urnes ?", lance Mathilde Panot à celles et ceux qui critiquent la proposition de destitution de La France insoumise. Certains alliés, l'Écologiste Marine Tondelier en tête, ont dit qu'ils ne "partageaient" pas la position de LFI. Mais une chose est sûre, selon Mathilde Panot, au sein du NFP "nous sommes tous d'accord pour dire que si le président de la République nomme quelqu'un d'autre que Lucie Castets, donc quelqu'un d'autre que la coalition qui est arrivée en tête, alors nous déposerions une motion de censure."

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