L'enquête visant le député LFI Eric Coquerel pour harcèlement et agression sexuels classée sans suite, annonce le parquet de Paris
L'enquête ouverte pour agression et harcèlement sexuels en juillet à l'encontre du président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Eric Coquerel, député membre de La France insoumise, a été classée sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée, a fait savoir le parquet de Paris à l'AFP lundi 20 février.
Sophie Tissier, une ancienne proche du Parti de gauche et ex-figure des "gilets jaunes", âgée de 43 ans, a porté plainte contre Eric Coquerel au début du mois de juillet dernier. Elle dénonçait des faits "pouvant s'apparenter à une agression sexuelle" datant du 23 août 2014 à Grenoble.
Le parlementaire a toujours contesté ces accusations. "C'est sans surprise mais avec soulagement qu'Eric Coquerel accueille cette décision du parquet", a expliqué auprès de l'AFP son avocate, Olivia Ronen.
"J'irai au bout de la procédure", réagit Sophie Tissier
Les investigations, confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes, ont conclu qu'il n'existait pas suffisamment d'éléments pour qu'Eric Coquerel fasse l'objet de poursuites pénales.
Sophie Tissier "entend utiliser toutes les voies de droit pour contester ce classement. Elle reste une victime du comportement" qu'elle a dénoncé, a affirmé auprès de l'AFP son avocat, Etienne Lesage. "J'irai au bout de la procédure pour faire reconnaître mon statut de victime et faire reconnaître la culpabilité d'Eric Coquerel", a réagi Sophie Tissier auprès de l'AFP.
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