La fabrique des sondages sur Internet pointée du doigt
La méthode est-elle contestable ? Légalement non, assure Mathias Guyomar. " Sur ce point, la loi ne prévoit rien. Et donc, tacitement, elle autorise ", explique le responsable de la commission des sondages, qui vérifie toutes les enquêtes d'opinion. La seule chose qui serait répréhensible serait "s’il y avait, par le biais d’une rémunération, une influence sur les résultats". En d’autres termes, si le sondeur achetait les résultats des sondés ou qu’il exerçait une pression afin de biaiser les résultats. Or, "ce n’est pas le cas", assure Mathias Guyomar.
Ce qui est sûr, c'est que les deux sondages d'Harris Interactive plaçant Marine Le Pen en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle continuent d'alimenter les commentaires et de faire des remous au sein de la classe politique. Et sans attendre 2012, certains affichent déjà clairement leur intention de faire barrage au FN.
Cécile Mimaut.
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