La déchéance de nationalité complique la rentrée du gouvernement
Il y a eu ce "bonne année à tous !" un brin surjoué de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira. Et puis la toute nouvelle barbe d'Emmanuel Macron : "On ne parle que de ça !" , sourit sa collègue Marylise Lebranchu, la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique. Voilà pour les anecdotes de rentrée.
Mais derrère les bons vœux et les bons mots, pas facile d'avaler cette déchéance de nationalité, confirmée à la surprise générale à la veille de Noël. La plupart des ministres se sont planqués sous le sapin, mais beaucoup n'en pensent pas moins : "Je ne participerai pas au gouvernement de Laval" , affirmait, bravache, l'un d'eux, au lendemain du congrès de Versailles. Où en est-il aujourd'hui ? Où en est le PS aussi ? Le bureau national du parti s'annonce bouillant ce lundi soir, rue de Solférino.
L'objectif de François Hollande en janvier ? Prendre de la hauteur
François Hollande, lui, joue gros, coincé entre une gauche traumatisée et une droite qui rechigne à l'aider. Plus que jamais mis au défi de la synthèse, il doit aussi convaincre son camp qu'il reste le moins mauvais candidat pour 2017. Lui qui avait étouffé la concurrence rebat les cartes avec son coup de barre à droite.
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Pour l'heure, le président de la République renvoie au Parlement la responsabilité de réformer, et au gouvernement celle de trouver une majorité. Objectif ? Prendre de la hauteur, entre commémorations des attentats, hommage à Mitterrand et marathon des vœux, son agenda de janvier est censé l'y aider.
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