L'avenir de Christine Lagarde soumis à une décision de la CJR, le 4 août
Mis à jour à 10h05 avec décision reportée au 4 août
Elle est devenue, depuis, la directrice du Fonds monétaire international. Mais Christine Lagarde n'est pas à l'abri d'une enquête de la CJR, la Cour de justice de la République - seule à même de juger des ministres dans l'exercice de leurs fonctions (ministre de l’Économie, en occurrence).
C'est finalement le 4 août que le parquet général de la CJR dira s'il ouvre une enquête, ou pas, pour "abus d'autorité". Ce qui risque d'ailleurs vraisemblablement de se produire... Le procureur général de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal (aujourd'hui à la retraite), l'a demandé le 10 mai dernier.
Bernard Tapie n'en finit plus de faire des vagues. Surtout depuis qu'il a touché 285 millions d'euros de fonds publics en 2008. L'homme d'affaires estimait avoir été floué, lors de la vente d'Adidas en 1993, par le Crédit Lyonnais - qui était une banque à capitaux publics...
_ L'affaire avait été portée en justice - l'Etat a même gagné en cassation. Mais Christine Lagarde a choisi d’abandonner la voie judiciaire classique, pour s’en remettre à un tribunal arbitral. C'est précisément ce qui coince : pourquoi ne pas s'en être remis à la justice de son pays ?
Quoi qu'il en soit, si la CJR ouvre une enquête, cela risque de durer plusieurs années. Et donc, de gêner Christine Lagarde dans sa vie quotidienne au FMI...
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