L'Algérie se recueille en mémoire des victimes du massacre de Sétif
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La France se joint à l'Algérie, qui se souvient du massacre qui débuta le 8 mai 1945. France 3 revient sur cette page sombre.
Ce dimanche 19 avril, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État des Anciens combattants, s'est rendu en Algérie pour les commémorations du massacre de Sétif. Il a déposé une gerbe de fleurs devant le mausolée de la première victime, tuée alors que le monde fêtait la capitulation de l'Allemagne nazie.
En 2005, Lahcen Bakhouche, témoin des faits, parlait du jeune homme en question à France 3 : "Il a sorti le drapeau (algérien, ndlr). Le commissaire français a tiré sur lui et l'a tué. Son copain a alors pris le drapeau et le commissaire lui a aussi tiré dessus. Et alors, ça a été la débandade".
Les prémices de la guerre d'indépendance
Tout est parti de là : du refus des Algériens de céder aux exigences des autorités françaises. La répression qui a suivi a fait entre 15 000 et 45 000 morts, victimes de l'armée et de la police. Une centaine d'Européens ont aussi été tués par des nationalistes. Ces évènements marquent, aux yeux de certains, les prémices de la guerre d'indépendance qui éclatera neuf ans plus tard.
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