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L'aile gauche du PS veut une primaire pour 2017

Après la démission mercredi de Christiane Taubira, l'aile gauche du Parti socialiste se réunit ce samedi à l'Assemblée nationale. Elle réclame une primaire en vue de l'élection présidentielle de 2017.
Article rédigé par Julien Langlet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Christian Paul, Fanelie Carrey-Conte et Laurent Baumel, trois "frondeurs" dans les couloirs de l'Assemblée nationale  © MaxPPP)

Il y avait déjà eu cet appel lancé par des intellectuels et des écologistes dans le journal Libération,  le 11 janvier dernier. Un appel pour réfléchir à l'organisation d'une primaire de toute la gauche en vue de la présidentielle de 2017. Et puis, cette semaine, la démission de Christiane Taubira les a confortés dans leur choix.

Alors ce samedi, l'aile gauche du Parti socialiste se réunit à l'Assemblée nationale autour de Christian Paul, le chef de file des Frondeurs et du courant qui avait rassemblé près de 30% des voix au dernier congrès du parti. Au programme : leur jugement sur la politique menée par le gouvernement et la nécessité, pour la gauche et le PS en particulier, de penser à cette primaire.

Espérance de convaincre ses amis

"Ce quinquennat soulève beaucoup de questions sur l'identité de la gauche, sur les valeurs qui sont les nôtres lorsque nous gouvernons, sur ce qui peut encore nous différencier de la droite " constate Laurent Baumel, député socialiste d'Indre-et-Loire, lui-même frondeur. "En tant que courant du PS, nous demandons à notre formation politique de se mettre dans cette perspective."

Un appel qui risque bien de ne pas être entendu au PS. Mais le propre des hommes et des femmes politiques "c'est d'avoir de l'espérance dans leur capacité à convaincre leurs amis " assure, un peu fataliste, un des participants à cette réunion.

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