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Jean-Marc Ayrault va contrôler les revenus des patrons du public

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé mardi que la baisse des rémunérations des grands patrons d'entreprises publiques, prévue dans le programme de François Hollande, sera appliquée aux "contrats en cours".
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Marc Ayrault (FRANK PERRY / AFP)

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé mardi que la baisse des rémunérations des grands patrons d'entreprises publiques, prévue dans le programme de François Hollande, sera appliquée aux "contrats en cours".

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault déclare sur le site internet de l'Express que la limitation des revenus des patrons d'entreprises publiques s'appliquera aux contrats en cours. Il s'agit de limiter ces revenus à 20 fois le plus bas revenu de l'entreprise. "Je crois au patriotisme des dirigeants, qui peuvent comprendre que la crise suppose l'exemplarité des élites politiques et économiques", explique M. Ayrault.

Modifier les rapports avec les partenaires sociaux

Alors que se tient à Matignon une journée de consultation des partenaires sociaux, Jean-marc Ayrault précise sa philosophie : "Je veux modifier sensiblement les rapports avec les partenaires sociaux. Les "corps intermédiaires" ne sont pas un écran dans le dialogue avec les Français; ils sont le moyen que se sont donné les salariés et les employeurs pour s'organiser et défendre leurs intérêts. Ils doivent être respectés".

Dans cet entretien, le premier ministre, aborde son rôle dans la campagne des législatives. "Les choses sont très claires, c'est Martine Aubry, qui mobilisera le Parti socialiste, et moi en tant que chef du gouvernement et de la majorité, ce qui nous amènera à participer ensemble à des meetings, notamment un à Nantes et un autre à Lille".

Un premier ministre "fiable"

"Comme Premier ministre, mon devoir est d'abord de dire aux Français: "Allez voter!" Comme chef de la majorité, je les appelle à ce qu'elle soit large et cohérente. Avec l'élection de François Hollande, vous avez choisi le changement, il faut lui donner les moyens de le réaliser".

"Dans cette période de crise, la France ne peut se payer le luxe d'un blocage institutionnel", affirme Jean-Marc Ayrault qui entend se définir comme quelqu'un de "fiable".

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