Violences policières : Gérald Darmanin pointé du doigt
Au milieu de l’onde de choc, Gérald Darmanin. De l’évacuation controversée de réfugiés aux violences des manifestations en passant par la loi sur la "sécurité globale", le ministre de l’Intérieur est-il fragilisé ?
Un policier qui fait un croche-pied à un migrant place de la République à Paris, puis les vidéos du passage à tabac de Michel Zecler, producteur de musique, par trois policiers... Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est, ces derniers jours, au centre de toutes les crispations. Toute la semaine, le "premier flic de France" est montré du doigt par la gauche qui se déchaîne. "La tâche du ministre de l’Intérieur n’est pas de protéger les policiers, mais de protéger les citoyens, et il y a une confusion dans la tête de Gérald Darmanin", commente l’ex-candidat à la présidentielle, Benoît Hamon.
Darmanin soutenu par la droite
Dernier épisode : Gérald Darmanin crée la polémique en suggérant une commission chargée de réécrire l’article 24 de la loi sur la "sécurité globale" encadrant la diffusion d’images de policiers, contre les prérogatives du Parlement. En coulisses, la majorité s’étouffe. "C’est lui qui a ouvert les vannes avec son soutien inconditionnel aux syndicats de flics", clame un ténor de la majorité. La droite juge l’attitude du ministre équilibré. Jeudi 26 novembre, Emmanuel Macron a convoqué Gérald Darmanin et lui a demandé d’apaiser la situation tout en renouvelant son soutien au "premier flic de France".
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