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Vidéo Affaire Darmanin : Emmanuel Macron évoque sa "relation de confiance, d'homme à homme" avec son ministre de l'Intérieur

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Emmanuel Macron sur l'affaire Darmanin : "une relation de confiance, d'homme à homme"
Emmanuel Macron sur l'affaire Darmanin : "une relation de confiance, d'homme à homme" Emmanuel Macron sur l'affaire Darmanin : "une relation de confiance, d'homme à homme"
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le chef de l'Etat a déclaré avoir eu "une discussion" avec Gérald Darmanin, qui est visé par une plainte pour viol, avant de le nommer ministre de l'Intérieur. 

Interrogé sur son soutien à Gérald Darmanin, fraîchement nommé ministre de l'Intérieur mais visé par une plainte pour viol, Emmanuel Macron a déclaré ce mardi 14 juillet qu'il ne voulait pas que la France devienne une "démocratie d'opinion". "A partir du moment où il est accusé, mais pas jugé, il devient en quelque sorte la victime d'un jugement de rue ou de réseaux sociaux", a commenté le président de la République, en précisant qu'il dirait cela "pour un ministre comme pour quelques citoyens que ce soit".

Une "discussion" entre les deux hommes

Gérald Darmanin est accusé de viol par Sophie Patterson-Spatz, alors qu'il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP. Elle avait accusé l'homme politique de lui avoir fait miroiter en 2009 son appui sur un dossier judiciaire en échange de faveurs sexuelles. Le nouveau locataire de la Place Beauvau est toujours visé par cette plainte pour viol, et sa nomination a provoqué de nombreuses critiques.

"J'ai eu une discussion avec lui, parce que c'est un responsable politique qui est intelligent, engagé, qui a été aussi blessé par ces attaques, a confié Emmanuel Macron, donc il y a aussi une relation de confiance d'homme à homme, si je puis dire." Le chef de l'Etat a assuré son soutien à "la lutte contre les violences et de l'égalité effective entre les sexes" tout en insistant sur le respect de la présomption d'innocence. "Je chéris ce qui peut faire de notre démocratie une démocratie plus forte encore, celle de ne pas céder à l'émotion constante", a-t-il conclu.

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