Le ministère de la Justice perquisitionné pour une enquête visant Éric Dupond-Moretti
Le ministère de la Justice a fait l’objet d’une perquisition, jeudi 1er juillet, qui vise l’actuel garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti.
Toute la journée, jeudi 1er juillet, des voitures de police et des enquêteurs ont défilé au ministère de la Justice, place Vendôme à Paris. Une perquisition est en cours, scène rarissime, au cœur d’un ministère régalien. Une vingtaine de gendarmes et des magistrats enquêteurs passent au peigne fin le bureau du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti. Les policiers ont même forcé à la meuleuse l’ouverture de vieux coffres-forts.
Y-a-t-il conflit d’intérêts ?
Selon l’avocat du ministre, il n’y avait rien à l’intérieur. Il dénonce un dispositif disproportionné et détaille les sentiments de son client. “Le ministre est présent depuis ce matin (...) il est très serein. Il est d’autant plus serein que ce sont des mesures initiées par son prédécesseur et qu’il n’a fait que suivre l’avis des services”, détaille maître Christophe Ingrain. Les enquêteurs, eux, se posent la question de savoir si Éric Dupond-Moretti est au cœur d’un conflit d’intérêts. L’affaire remonte à 2014 et concerne d’abord Nicolas Sarkozy, dans le cadre de l'affaire dite des fadettes.
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