Cet article date de plus de quatre ans.

Aides de l'État : des entreprises en bénéficient pour faire face à la crise

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Aides de l'État : des entreprises en bénéficient pour faire face à la crise
Aides de l'État : des entreprises en bénéficient pour faire face à la crise Aides de l'État : des entreprises en bénéficient pour faire face à la crise (France 2)
Article rédigé par France 2 - N. Bidard, J-M. Mier, M. Salmon
France Télévisions

La situation sanitaire se dégrade, de même que la situation économique. Le fonds de solidarité est renforcé notamment pour les PME installées dans les zones de couvre-feu. 

À Trappes (Yvelines), pour Abdelkader Houalef, autocariste qui emploie 12 salariés, les transports de touristes et les voyages scolaires n'ont pas repris. Son chiffre d'affaires accuse une baisse de 65% depuis mars. Après avoir mis ses salariés au chômage partiel, il compte obtenir un prêt garanti par l'État de 450 000 euros, et demander à bénéficier du fonds de solidarité, jusqu'à 10 000 euros par mois. Cette aide bienvenue est insuffisante selon lui pour supporter les charges fixes de ses neuf autocars : "Ça peut toujours aider, payer quelques factures, mais c'est pas du tout une solution. Aujourd'hui, ce qu'on attendrait des pouvoirs politiques, c'est de reprendre un peu d'activité".

1 700 000 entreprises ont bénéficié du fonds de solidarité

L'activité ne repartira pas tout de suite non plus pour Pierre-Olivier Lenormand, restaurateur parisien. Avec le couvre-feu, il prévoit une baisse de plus de 50% de son chiffre d'affaires. Il va donc demander le fonds de solidarité. "On va y recourir de façon à pouvoir payer les charges, et une fois de plus éviter de piocher dans la trésorerie qu'on a mis des années à constituer", dit-il dans le 13 Heures du mardi 20 octobre. Depuis le début de la crise, 1 700 000 entreprises ont bénéficié du fonds de solidarité. Leur nombre devrait encore augmenter. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.