Quand la trahison s'incruste en politique
La politique est aussi une affaire de stratégie. Avec les revirements que cela entraine parfois...
Le 29 mars dernier, Manuel Valls a indiqué qu’il voterait pour Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle, rompant ainsi avec l'engagement de la charte de la primaire de gauche qui précisait que chaque candidat soutiendrait le gagnant (Benoît Hamon, en l'occurrence).
De Nicolas Sarkozy à Eric Besson en passant par Manuel Valls.
Manuel Valls n’est pas le seul à avoir rompu avec ces engagements. En 1995, Nicolas Sarkozy lâchait Jacque Chirac pour finalement soutenir Edouard Balladur. Douze ans plus tard, en 2007, Éric Besson, l'un des porte-paroles de la candidate Ségolène Royal rejoignait le camp adverse de Nicolas Sarkozy.
Une démission que François Hollande résumait alors par ces mots : "il l’assume, c’est le traître heureux."
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