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Guillaume Peltier (UMP) évoque les Français "qui ne demandent rien" et les fonctionnaires "protégés"

Sur Radio France internationale, mardi 1er mai, Guillaume Peltier, porte-parole adjoint de Nicolas Sarkozy et secrétaire national de l'UMP, a évoqué les Français "qui ne demandent rien", d'un côté, et les fonctionnaires "privilégiés" de l'autre.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Guillaume Peltier secrétaire national de l'UMP (FTV)

Sur Radio France internationale, mardi 1er mai, Guillaume Peltier, porte-parole adjoint de Nicolas Sarkozy et secrétaire national de l'UMP, a évoqué les Français "qui ne demandent rien", d'un côté, et les fonctionnaires "privilégiés" de l'autre.

Il y a une France "du travail, qui ne demande jamais rien" et des fonctionnaires "privilégiés et protégés".

Ces mots sont de Guillaume Peltier, l'un des porte-parole adjoints de Nicolas Sarkozy, qui a assuré, mardi sur RFI, que le meeting du 1er mai des partisans du président-candidat ne visait pas à diviser la société.

"Dans cette période de crise très violente que nous avons connue et que nous continuons à connaître, les fonctionnaires restent des Français qui ont été privilégiés et protégés, qui ont vu leurs statuts, leurs traitements, leurs salaires, leurs retraites, préservés", a déclaré M. Peltier qui est aussi l'un des secrétaires nationaux de l'UMP chargé des études d'opinion et des sondages.

"Je ne juge pas", a-t-il insisté.

Retrouvez les propos de Guillaume Peltier (à partir de 1'50'')

"Dire la vérité et la réalité des faits"

En regard, a-t-il poursuivi, "il y a une France, celle du travail, celle qui ne demande jamais rien. La France des agriculteurs, des paysans, des artisans, des commerçants, des salariés, des petits patrons de TPE, de PME, qui ne demandent jamais rien, qui travaillent 7 jours sur 7, comme des fous, pour faire vivre la France, faire vivre leurs familles."

"C'est cette France effectivement, que nous souhaitons mettre à l'honneur, de manière particulière, sans opposer l'une par rapport à l'autre cet après-midi", a ajouté le responsable.

"Il n'est pas question d'opposer qui que ce soit mais de dire la vérité et la réalité des faits", a encore souligné M. Peltier.

Il était interrogé sur le fait de savoir si le meeting du 1er mai organisé par M. Sarkozy s'inscrivait dans une stratégie d'opposition des différentes catégories de salariés.

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