"Supprimer la redevance télé, ça ne veut pas dire qu'on va supprimer le budget de l'audiovisuel public", précise Gabriel Attal
Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, estime sur France Inter que la suppression de la redevance audiovisuelle, qu'il estime être un impôt "daté" et "pas très juste", permettra "de rendre 138 euros à 27 millions de Français".
"On va proposer de supprimer la redevance télé, ce qui ne veut pas dire qu'on va supprimer le budget de l'audiovisuel public", explique Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, mercredi 29 juin sur France Inter, au lendemain d'un mouvement de grève à Radio France et France Télévisions. En tant que ministre du Budget, il va être chargé de porter cette mesure et se dit "très ouvert aux discussions" avec les parlementaires.
Un impôt "daté" et "pas très juste"
"Ce qu'on veut supprimer ce n'est pas un budget, c'est un impôt", précise-t-il. Gabriel Attal qualifie cet impôt de "daté", puisqu'il repose sur le fait de disposer chez soi d'un téléviseur ce que "de moins en moins de Français déclarent avoir" et "pas très juste" parce qu'il est le même pour tous "quel que soit le niveau de revenu". Selon lui, cet engagement pris pendant la campagne électorale "permettra de rendre 138 euros à 27 millions de Français".
"Nous donnerons des garanties de visibilité sur les années qui viennent sur le budget de l'audiovisuel public, des garanties d'indépendance évidemment."
Gabriel Attalà France Inter
Le ministre délégué aux Comptes publics promet que l'audiovisuel public "pourra continuer à compter sur un budget stable qui ne pourra pas évoluer en cours d'année".
"On veut continuer à permettre aux Français de dépenser moins tout en continuant de leur permettre à s'informer mieux et c'est notamment l'audiovisuel public qui leur permet de s'informer mieux et je suis très attaché à l'audiovisuel public", conclut-il.
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