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Projet de loi immigration : Élisabeth Borne "n'exclut rien" pour faire adopter ce texte, pas même un recours au 49.3

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Projet de loi immigration : Élisabeth Borne "n'exclut rien" pour faire adopter ce texte, pas même un recours au 49.3
Article rédigé par France 2 - T.Sotto
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Élisabeth Borne, Première ministre, était l'invitée des "4 Vérités" sur France 2, jeudi 27 avril.

Jeudi 27 avril, la Première ministre, Élisabeth Borne, était l'invitée des "4 Vérités" sur France 2. Elle est notamment revenue sur les concerts de casseroles qui accompagnent les déplacements de l'exécutif, déclarant : "C'est important, même si on a des désaccords, de pouvoir dialoguer. Là, il ne s'agit pas de dialoguer, mais de faire du bruit. Évidemment, je le regrette".

Au sujet de l'inflation alimentaire, la Première ministre a indiqué attendre que s'ouvrent "dans les prochaines semaines" des négociations entre les industriels et la grande distribution afin de "répercuter les baisses des matières premières". Élisabeth Borne a dit souhaiter qu'"on puisse avoir des baisses concrètes tangibles" sur les prix des produits alimentaires d'ici "la fin du mois de juin".

Un plan de lutte contre la fraude présenté en mai

La Première ministre a ensuite précisé que les augmentations de salaire annoncées pour les professeurs de l'Éducation nationale seront versées sous la forme de prime. Concernant la lutte contre la fraude sociale et fiscale, Élisabeth Borne a indiqué que le gouvernement allait "se mobiliser dans un plan de lutte contre la fraude qui sera présenté dans le courant du mois de mai".

Mercredi 26 avril, Élisabeth Borne a annoncé le report de l'examen du projet de loi immigration à l'automne. Interrogée sur un éventuel recours à l'article 49.3 pour faire passer ce texte, la Première ministre a indiqué qu'elle "n'exclut rien", mais a précisé que son "objectif" est de "trouver des majorités".

Revenant sur la situation dans les hôpitaux, Élisabeth Borne a indiqué que "6 000 assistants médicaux supplémentaires" vont être recrutés pour aider les médecins "d'ici fin 2024". Interrogée sur le fait de rendre obligatoire le Service national universel, la Première ministre a indiqué qu'il ne "sera pas obligatoire demain matin", précisant que les "consultations" se poursuivent.

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