Gouvernement d'Elisabeth Borne : une majorité à construire pour le second quinquennat d'Emmanuel Macron
Il y a quelques semaines, certains s’inquiétaient de leur absence dans les urnes, mais la jeunesse n’abandonne pas pour autant l’idée d’agir à la transformation de la société. Les élus eux, sauront-ils répondre à ces attentes ? Quel visage aura l’exécutif, avec à sa tête Elisabeth Borne ?
Une semaine périlleuse s’annonce pour Elisabeth Borne, avec des changements dès le lundi 4 juillet, à la table du Conseil des ministres et en ligne de mire, une majorité à construire pour le quinquennat. À la suite des élections législatives, trois ministres battues doivent quitter leur fonction. Il faudra aussi remplacer Yaël Braun-Pivet, élue présidente de l’Assemblée nationale, puis statuer sur le sort de l’ancien membre des Républicains Damien Abad, visé par des accusations de viol.
Asseoir davantage sa légitimité
La Première ministre va vouloir afficher des gestes d’ouverture, et tenter de recruter sur sa droite. Souvent citée pour entrer au gouvernement, la présidente LR de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, et celui du Grand Est, Jean Rottner, pourraient ressouder le lien avec les élus locaux.
Mais Elisabeth Borne devra aussi choyer ses alliés, le Modem et Horizons, qui espèrent bien décrocher davantage de portefeuilles. Les oppositions elles, réclament le vote. Un vote de confiance permettrait à Elisabeth Borne d’asseoir davantage sa légitimité, et à Emmanuel Macron de lancer enfin son quinquennat.
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