: Vidéo Niches fiscales des entreprises : "On est inquiets, il y a des incertitudes, on a besoin de cohérence et de clarté", alerte le Medef
Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, est revenu mardi sur France Inter sur les annonces du président de la République jeudi et les précisions du Premier ministre, lundi soir, à l'issue d'un séminaire gouvernemental.
"On est inquiets", déclare mardi 30 avril sur France Inter, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, en réaction aux annonces du président de la République jeudi et aux précisions du Premier ministre, lundi soir, à l'issue d'un séminaire gouvernemental. Il dénonce "l'incertitude" qui plane autour de ces mesures et le "manque de cap et de clarté" concernant la suite du quinquennat d'Emmanuel Macron.
"On a bien compris depuis jeudi soir que les entreprises allaient payer", indique Geoffroy Roux de Bézieux. "Si c'était une mesure pour participer à l'effort et qu'on nous disait par ailleurs 'Ne vous inquiétez pas, on va continuer à aider l'appareil productif, à aider les entreprises françaises qui produisent en France, les usines qui souffrent, qui ferment', et qu'il y a un cap très clair pour la fin du quinquennat, alors on participerait à l'effort." Le président du Medef rappelle que c'est ce qui a été fait pour la prime défiscalisée.
Les entreprises ont versé deux milliards d'euros à leurs salariés, mais là, il y a des incertitudes, donc on a besoin de cohérence et de clarté.
Geoffroy Roux de Bézieuxà franceinfo
"On est prêt à faire des efforts, à participer, mais on veut comprendre la politique économique", poursuit-il. "Quel est le cap ? Est-ce que oui ou non le gouvernement s'appuie sur les entreprises pour les rendre compétitives et créer de l'emploi ?", s'interroge-t-il. "Depuis quatre ans, on a créé 800.000 emplois dans le privé, l'an dernier 150.000 emplois, donc cette politique marche, il ne faut pas en changer. Notre inquiétude c'est celle-là." "Il y a rien de pire pour un chef d'entreprise que l'incertitude, de ne pas savoir ce qu'il va se passer, et là aujourd'hui, les chefs d'entreprises sont inquiets", conclut Geoffroy Roux de Bézieux.
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