Premier ministre : une passation de pouvoirs sous le signe de l’émotion
L'ancien Premier ministre Edouard Philippe et son successeur Jean Castex se connaissent et ont semblé s’apprécier sur le perron de Matignon, lors de la passation de pouvoirs, vendredi 3 juillet.
Descendant le tapis rouge de Matignon, deux maires, deux énarques attelés au déconfinement ces dernières semaines, Edouard Philippe s’apprête à rejoindre le Havre, et Jean Castex quitte Prades. "Il vous appartiendra, monsieur le Premier ministre de continuer à servir la France, vous la servez déjà depuis bien longtemps. C’est une belle responsabilité. Je suis un peu ému en vous disant cela, mais soyez bon. Et comme on dit chez moi, bon vent", a lancé Edouard Philippe à son successeur.
"Un serviteur de l’État avant tout"
"Je pense qu’Edouard Philippe, quand il montre ses sentiments, c’est pas souvent, et c’est pas pour de faux. […] On le sait, ce n’était pas son choix de quitter Matignon. Il part, il se plie à la décision du chef de l’État. Certes, il ne pouvait pas vraiment faire autrement, mais il l’avait dit : ‘Si le chef de l’État estime que je peux rester, je resterai, s’il estime que je dois partir, je partirai.’ Là encore, il montre cette facette de lui, qui est un serviteur de l’État avant tout", analyse le journaliste de France Télévisions Alexandre Peyrout.
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