Dans le Journal du dimanche ce 27 mai, Édouard Philippe a déclaré : "C'était un petit coefficient de marée", en parlant des manifestations de la "marée populaire" contre la politique d'Emmanuel Macron organisées la veille. "Les macronistes se sont donnés le mot. Prenez cette phrase de Richard Ferrand, le patron des marcheurs à l'Assemblée, cet après-midi : 'La marée n'a pas eu le temps de monter qu'il y a déjà le reflux', dit-il. Évidemment, c'est en référence à la 'marée populaire' souhaitée par Jean-Luc Mélenchon, qui n'a pas eu lieu", commente la journaliste Danielle Sportiello.Se sentir méprisé par l'exécutifAu-delà de Jean-Luc Mélenchon et Philippe Martinez, c'est toute une foule qui peut se sentir visée, voire méprisée, par ces remarques des macronistes. "Cela comprend les personnels hospitaliers, les infirmières, les personnels des Ehpad, les retraités, les étudiants, les cheminots, sans parler des usagers qui paient le prix fort des grèves", énumère la journaliste.