Cet article date de plus de six ans.

Elisabeth Borne dévoile les contours de sa loi d'orientation des mobilités

Le projet de loi de la ministre des Transports doit être présenté lundi en Conseil des ministres.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La ministre des Transports, Elisabeth Borne, le 21 novembre 2018 à Paris.  (ALAIN JOCARD / AFP)

En pleine mobilisation des "gilets jaunes", c'est une annonce qui sera scrutée de près. La ministre des Transports, Elisabeth Borne, doit présenter lundi 26 novembre son projet de loi d'orientation des mobilités, qui vise à améliorer et rendre moins polluants les déplacements.

Dans un entretien au Journal du dimanche, la ministre dit vouloir "mettre le paquet sur les territoires", soulignant que l'objectif de la loi est "d'apporter des réponses concrètes partout" et de sortir de la logique du "tout TGV" qui "a poussé au tout-voiture beaucoup de nos concitoyens, laissés sans autre solution pour se déplacer".

L'Etat va aussi investir à hauteur de 2,6 milliards pour augmenter l'offre de trains du quotidien là où il y a le plus de besoins.

Elisabeth Borne

dans "Le Journal du dimanche"

Elisabeth Borne affirme également qu'il y aura "50% de moyens en plus pour remettre en état le réseau ferroviaire". La ministre évoque aussi le lancement d'un "plan de désenclavement routier de 1 milliard sur dix ans" : "Ce sont des routes promises depuis des décennies, qui n'ont toujours pas vu le jour et qui alimentent le sentiment d'abandon", souligne-t-elle.

La ministre des Transports précise par ailleurs qu'aucune décision n'a été prise sur la mise en place d'une vignette poids lourds, projet très critiqué par les transporteurs routiers. "C'est un sujet sensible sur lequel il est utile de prendre le temps, explique-t-elle. Que les poids lourds étrangers contribuent à l'entretien des routes qu'ils empruntent, cela reste une bonne piste de travail. Mais en aucun cas nous ne ferons payer les particuliers."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.